HYEON JOON SOHN

Biography

After graduating from the Seoul Arts High School, Hyeon Joon quickly went on to continue his studies abroad, first at the Berlin University of the Arts, where at age 15 he was the youngest composition student in Walter Zimmermann’s class. He then continued his studies in New York where he was enrolled at the Juilliard School with Christopher Rouse. During his years as
a student, he won the annual Composition Prize in 2010 for his Piano Concerto, played by Conor Hanick.

A man of deep faith, Hyeon Joon then went to Jerusalem and studied for three years with Vladimir Scolnic at the Jerusalem Academy of Music, where he also learned Hebrew. He then spent his two years of South Korean military service with the Korea Air Force Band, for whom he wrote, arranged and produced numerous works in a variety of genres, such as jazz, pop, opera
and military music. He is currently finishing a Master’s degree in theology at Liberty University and dreams of devoting his life to his two passions, music and religion.


HIS WORK: 

"The living reed", for oboe and large ensemble
Soloist: Matthias Arter, oboe

« Lorsque j’ai lu le livre « Le roseau vivant » de Pearl S. Buck [‘Terre coréenne’ dans sa version française], qui décrit l’histoire de la Corée de la fin du 19ème au milieu du 20ème siècles, j’ai été subjugué par la description détaillée des personnages et par la grande compréhension qu’a l’auteure de la culture et de l’histoire de la Corée. Mon œuvre emprunte son titre à ce livre fascinant. Dans l’œuvre de Buck, Le roseau vivant est le surnom de l’un des personnages. J’ai tenté de projeter dans ma musique tant l’esprit de ce héros que l’histoire mouvementée de la Corée. Et bien sûr, le titre lui-même correspond à la nature de la pièce, puisqu’elle est écrite pour un instrument solo à anche double (‘double reed’ en anglais) et ensemble.

La pièce débute avec une sorte de cadence du hautbois solo, qui devient la base du développement musical de toute la pièce. Parfois de façon paisible, d’autres fois avec passion, la pièce avance graduellement vers son climax. Dans ce parcours, c’est le flot musical qui définit la structure de l’œuvre, non le contraire. Pourtant, chaque section se définit par un caractère suffisamment particulier pour que la structure de l’œuvre apparaisse de façon claire. Tout au long de la pièce, on remarque de fréquentes apparitions de la harpe accompagnant les doubles harmonies du hautbois : je pense que l’idée d’une telle collaboration entre les deux instruments vient inconsciemment de l’influence de la « Trilogie pour hautbois et harpe » d’Elliott Carter (1992). L’ambiance sonore de ma pièce diffère toutefois de celle de Carter, en ce qu’elle englobe librement de nombreuses influences musicales et culturelles. »

 

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