Yuki Nakahashi

Biographie

Yuki Nakahashi a étudié à l’Université des Arts (Geidai) de Tokyo avec Ichiro Nodaira avant de venir à Paris poursuivre ses études auprès de Stefano Gervasoni, Luis Naón, Yan Maresz et Grégoire Lorieux. Il s’intéresse aux possibilités infinies de la voix, de son expression au quotidien à la transcendance qu’elle permet de toucher. Pour « Settings », il s’inspire de certaines Cantates de J. S. Bach, dont il utilise des textes, des structures et des techniques de composition dans quelques-unes des huit parties. D’autres textes sont liés aux animaux bibliques (baleines, moineaux, vaches, etc.), tendant à former, dans l’ensemble, une sorte de chorale « amplifié », une Cantate variée tant par les textes que par les textures musicales.

Son oeuvre « Settings », pour ensemble vocal sera interprétée par les Neue Vocalsolisten Stuttgart lors de la Finale de Composition le 26 octobre au Conservatoire de Genève.

Yuki Nakahashi a étudié à l’Université des Arts (Geidai) de Tokyo avec Ichiro Nodaira avant de venir à Paris poursuivre ses études auprès de Stefano Gervasoni, Luis Naón, Yan Maresz et Grégoire Lorieux. Il s’intéresse aux possibilités infinies de la voix, de son expression au quotidien, jusqu’à la transcendance qu’elle permet de toucher. Parallèlement, il utilise aussi l’électroacoustique et compose des pièces mixtes tout en s’inspirant des techniques électroacoustiques pour les appliquer à des œuvres instrumentales.

L'oeuvre "Settings"

« La forme de l’œuvre est celle d’une cantate chorale « amplifiée », dans laquelle une variété de textes et de textures musicales forment un empilement de couches
discursives. » Yuki Nakahashi

Settings est composée de huit pièces, structurées en quatre mouvements. Ceux-ci nous font suivre en pointillé l’histoire biblique de Jonas et de la baleine, entrecoupée
de textes tirés de chorals de Bach ou d’images d’animaux bibliques. Ainsi, le 1er mouvement est formé autour des bruits de l’océan, où nous ressentons le mouvement des vagues grâce aux inflexions des crescendi et decrescendi, tandis que le 2ème mouvement imitera les bruits d’oiseaux et leur piaillement par l'utilisation de consonnes dures. Le 3ème mouvement figure le troupeau et le mouton délaissé : nous entendons le bêlement du mouton noir par l’utilisation de l’onomatopée « bah
» et le figuralisme du troupeau par la jubilation de toutes les voix sur un rythme commun face à la solitude du mouton solitaire. Enfin, le dernier mouvement finit l’action du 1er, en symbolisant l’engloutissement de Jonas à travers un grand glissando allant d’une masse sonore saisissante vers le
murmure rendu faible par l’intériorité.


Texte par Marjorie Saunier

 

 

 

 

 

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